Collections

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La recherche pour la collecte d’insignes des pénitenciers fédéraux canadiens nous emmène généralement en terrain inconnu. À notre connaissance, aucun ouvrage de référence n’a encore été publié sur ce sujet. Notre intention est de fournir des informations aux collectionneurs et chercheurs concernant les différents insignes officiels utilisés dans nos pénitenciers. La recherche est en cours. Dès que des détails sur les changements de nos insignes, boutons et uniformes seront découverts, nous les ajouterons. À quelques exceptions près, nous ne référencerons pas les nombreux éléments « non officiels » qui sont très courants dans le Service (c.-à-d., les tenues de sport, les casquettes personnalisées portant l’emblème du SCC, les articles créés pour des évènements spéciaux, etc.).

La recherche pour la collecte d’insignes des pénitenciers fédéraux canadiens nous emmène généralement en terrain inconnu. À notre connaissance, aucun ouvrage de référence n’a encore été publié sur ce sujet. Notre intention est de fournir des informations aux collectionneurs et chercheurs concernant les différents insignes officiels utilisés dans nos pénitenciers. La recherche est en cours. Dès que des détails sur les changements de nos insignes, boutons et uniformes seront découverts, nous les ajouterons. À quelques exceptions près, nous ne référencerons pas les nombreux éléments « non officiels » qui sont très courants dans le Service (c.-à-d., les tenues de sport, les casquettes personnalisées portant l’emblème du SCC, les articles créés pour des évènements spéciaux, etc.).

Pour fournir un contexte relatif à cette collection, nous nous efforcerons de fournir une brève chronologie du développement du Service pénitentiaire du Canada. Nous mentionnerons également quelques particularités connues qui ont contribué à nourrir la confusion relative aux périodes d’utilisation, etc.

Avant la Confédération du Canada et la formation du gouvernement fédéral en 1867, trois pénitenciers étaient en activité en Amérique du Nord britannique. Ils étaient appelés « pénitenciers provinciaux », non dans le sens moderne de ces mots. Le premier était le pénitencier provincial de la province du Haut-Canada (ouvert en 1835, aujourd’hui appelé « pénitencier de Kingston »). Puis, vint le pénitencier provincial de la province du Nouveau-Brunswick (ouvert env.1842, aussi connu sous le nom de « pénitencier de Saint Jean »), suivi du pénitencier provincial de la province de la Nouvelle-Écosse (ouvert en 1844, aussi connu comme « pénitencier de Halifax »). Durant la Confédération, ces trois établissements ont été désignés comme pénitenciers fédéraux. Bien que la plus ancienne référence à des uniformes du personnel remonte à env.1860, à notre connaissance, aucun insigne de cette période n’a été trouvé. Nous présumons que les boutons des tuniques étaient possiblement de forme classique, représentant probablement la Couronne. Cependant, ceci n'a pas encore été confirmé.

Actuellement, le plus ancien insigne pénitentiaire identifié semble dater d’environ 1868. Ces articles font référence aux « pénitenciers du Dominion » et/ou aux « pénitenciers du Canada ». Ce sont essentiellement des plaques de shako et des plus petits insignes de casquette. En fait, les plaques de shako sont identiques à celles distribuées à la police du Dominion, à l'exception de leur titre. Vous pouvez trouver des exemples dans la section du site Internet correspondante.

En 1974, le solliciteur général du Canada, Warren Almand, a annoncé le projet de travailler pour la création d’une agence correctionnelle canadienne unique, incorporant le « service pénitentiaire du Canada » et le « service national de libération conditionnelle ». Les « pénitenciers du Canada » (connus sous le nom de « Service canadien des pénitenciers » ou SPC) sont restés dans l’usage jusqu’à environ 1978, puis pendant une courte période ils ont été appelés « Service correctionnel canadien ». Finalement, en 1979, le gouvernement a officiellement dévoilé le nouveau nom : « Service correctionnel du Canada » (SCC) et ses nouveaux symboles d’identification.

Malgré cette étape importante de notre histoire, le SCC a continué à distribuer de vieux stocks après la période à laquelle ils auraient dû être progressivement supprimés. Par convention militaire, le changement de la couronne, passant de « la couronne du roi » (c.-à-d. la couronne des Tudor) à la « couronne de la reine » (c.-à-d. la couronne de St Edward), ou vice-versa, devrait correspondre au changement de monarque. Selon ce système, la couronne de la reine aurait dû être représentée en 1953. En réalité, peut-être en raison des coûts ou de problèmes d’approvisionnement, le Service canadien des pénitenciers a continué à éditer des insignes portant la couronne du roi jusque dans les années 1960, ou peut-être même plus tard, en même temps que les insignes portant la couronne de la reine. De façon similaire, des photographies prouvent que le Service pénitentiaire a distribué un insigne de la couronne victorienne aux nouveaux agents jusqu’en 1934. Ils auraient dû être remplacés après le passage à la Reine Victoria en 1901! De sérieuses recherches sont toujours en cours pour confirmer les dates réelles de l’introduction de chaque « version » des insignes.

Concernant les boutons de tuniques en laiton des « pénitenciers du Canada », représentant la couronne du roi, ils ont été temporairement retirés à partir d’environ 1963 jusqu’à environ 1978. Pendant cette période, les uniformes des agents de pénitenciers fédéraux ont changé leurs uniformes pour une version bleu pétrole, « plus civile », dont les boutons en plastique bleu étaient simples, sans symbole. Lorsque les uniformes ont été à nouveau conçus, dans le cadre de la reconfiguration du service sous le nom de « Service correctionnel du Canada » en 1978-79, les anciens boutons en laiton des « pénitenciers du Canada », représentant la couronne du roi, ont été réédités sur les nouveaux uniformes havanes et kakis. D’où la confusion!

Des recherches à ce sujet sont en cours au musée. Si vous avez une information qui n’est pas indiquée ici, nous serions très intéressés par celle-ci!